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Enfin une décision qui a du sens !
Évidemment les socialistes-péquistes seront contre cette décision et créeront une belle campagne de propagande basée sur des fausses croyances.
Rédigé par : Stéphane | juin 10, 2005 à 01:44 PM
Haha, j'aime le concept "carte de crédit" ;-)
Rédigé par : Remi | juin 10, 2005 à 02:09 PM
C'est le système actuel que nous remettons en cause. L'introduction de l'assurance-maladie privé ne sera pas une mince affaire. Voici donc ma position sur le sujet. Pourquoi il y a des fils d'attentes? Il y a selon moi deux bonnes raison qui se rattachent à une seule cause, le sous-financement par le gouvernement fédéral.
Premièrement, en therme de pourcentage du Produit Interne Brut (PIB) pour la santé, le Canada est très loin les états-unis avec 10% (CAN) contre 15.6% (USA). Que le capital soit privé ou public, si il n'y a pas d'argent, il n'y a des problèmes. Le deuxième aspect vient du capital humain qui est déficitaire au Québec. L'On parle souvent de la Suisse, grand model pour la santé (supposément!). Mais le capital humain se forme dans les CEGEP et les Universités... Mais voilà que depuis 10 ans l'on a augmenté les frais de scolarités de 300 millions et l'on a coupé le financment public de 375 millions sur la même période... Comprenez mainteant la situation, et avec l'endettement étudiant rien n'est fait pour encourager la natalité. Maudite société libérale. Vous voyez que l'on est en train de faire un virage... dans un mur.
C'est une très mauvaise nouvelle. Sans parler que l'on va drainer une bonne part des professionels vers le privé, j'ai hâte de voir la suite...
Alexandre Bouvier
Un camarade en maudit.
Rédigé par : Alexandre Bouvier | juin 10, 2005 à 03:30 PM
Il n'y jamais rien de noir ni de blanc dans la gestion du système de santé: il y aura maintenant des zones grises qui permettront justement l'utilisation des ressources du privé pour venir soulager (un terme médical, vous la "catcher" ?) la pression sur le réseau public.
Même si je suis un partisan du système public, et de l'accès gratuit et universel au système de santé (avec par contre un ticket modérateur pour éviter les abus ...) je ne pense pas que la décision de la Cour Suprème "brise" le système québécois, mais va plutôt permettre de le désengorger ...
Ce sera surtout pour certaines chirurgies et spécialités que l'assurance-privé pourra contribuer : pour l'ensemble des soins médicaux, le système actuel n'en sera que meiux géré.
En fait, comme le souligne Alexandre, le système actuel souffre de sous-financement chronique, mais surtout d'une mauvaise gestion des ressources humaines (médecins et infirmières) et des ressources matérielles.
Rédigé par : marc | juin 11, 2005 à 06:00 AM
Alexandre écrit aussi : "Comprenez mainteant la situation, et avec l'endettement étudiant rien n'est fait pour encourager la natalité. "
Je m'inscrit en faux contre la "jeune" génération qui blâme son endettement étudiant pour justifier son peu de désir à faire des enfants. J'ai étudié, je me suis endetté, et j'ai quand même eu 5 enfants, sans blâmer personnes, et en faisant les sacrifices pour ma famille.
Les jeunes ne veulent pas faire des enfants pour pouvoir acheter des biens de consommations ("j'aurai des enfants quand j'aurai acheté une maison, des meubles, une auto, etc ...)
Alexandre, mon cher kamarade, faire des enfant relève d'un désir profond, avec ta compagne, de bâtir un projet de vie: aucun lien avec les dettes ...
Rédigé par : marc | juin 11, 2005 à 06:07 AM
marc, c'est évident qu'il y a une question de responsabilisation. Ce n'est pas tout l'argent mais y faut avouer que lorqu'on termine ses études avec 15 000 piastres de dettes, c'est plus dur de commencer une famille à 23 ans. La famille n'était qu'un exemple... Il y a tout le contexte d'interprétation... Es-ce que l'éducation doit seulement être une façon de fructifier son capital humain ? C'est un peu vide je trouve. Mais bon, le débat sur la marchandisation de l'éducation serait à débattre dans un autre sujet. Comme société on pourrait s'offrir des frais de scolarités plus bas dans un système d'éducation public mieu subventionné, m'enfin.
Et revenant à la famille, en France ils ont des programmes d'allocations familliales qui encouragent les jeunes couples à avoir des enfants... Le résultat est spectaculaire car la France est le pays enregistrant la plus forte natalité en Occident. Sachant que la population des 65 ans et plus va tripler d'ici 2041 (selon l'ADQ) et bien je crois qu'il serait profitable d'immiter le model français pour les programmes liés à la famille. Je pensais même à la semaine de 35 heures et aux 4 semaines de vacances obligatoires mais bon, je rêve là car on est trop libéral au Québec pour s'offrir ces restrictions :p.
Alexandre Bouvier
Un camarade qui se pose des questions...
Rédigé par : Alexandre Bouvier | juin 12, 2005 à 12:07 AM
On va pas se cacher que le model économique et social de Mario Dumont c'est la Grande-Bretagne. Mais disons que je m'oppose à la privatisation de certains biens communs.
Alexandre Bouvier
Un camarade qui va aller se coucher.
Rédigé par : Alexandre Bouvier | juin 12, 2005 à 12:11 AM
On ne va pas se cacher, sacrement, que le modèle économique et social du PQ et de Bernard Landry ou de quelque futur leader de ce parti que ce soit, c'est la France. Mais disons que j'ai envie de vomir quand je contemple le puisard dans lequel nous pataugeons, en bonne partie à cause des suites de la révolution tranquille et de la socialisation pathétique de notre si belle Province.
Un million d'Alexandre Bouvier, pis notre province sera en banqueroute avant longtemps.
Rédigé par : Patrick | juin 12, 2005 à 02:08 AM
En France, ce n'est pas 4, mais 5 semaines de congé payés.
Etant plutôt curieux de nature, pouvez vous m'expliquer comment fonctionne le système de santé chez vous?
Si ça vous interresse, je pourais vous expliquer le système français.
Au fait, les allocations familiales ne sont versées qu'à partir du deuxième enfant.
La caisse d'allocation familiale est financée uniquement par une cotisation patronale, pourcentage de la masse salariale.
Rédigé par : Zub | juin 12, 2005 à 03:39 AM
Il n'empêche que ça permet d'augmenter la natalité. Le parti québecois est un parti centriste se basant sur des politiques libérales "molles", un peu comme l'UDF en France. Quand on voit le recul et les sacrifices honteux qu'on a du subir pour arriver à ce "déficit zéro" qui n'en est même pas un en plus durant le règne de Marois-Bouchard-Legault-Landry, en tk. Si y avait 3 millions de Patrick dans cette province, ça ferait longtemps qu'on aurait constaté un fossé profond comme un grand canyon pour séparer les classes sociales, ça ferait longtemps qu'on aurait fermé la région du lac st-jean, de la gaspésie, de l'abitibi et j'en passe pour faute d'imcompétence des entrepreneurs à bien gèrer les ressources naturelles (le bois par exemple)... Et puis en Grande-Bretagne, le chômage est bas, mais c'est pas pour rien! Il ne faut pas confondre chômage et plein emplois. Si tu veux baisser le chômage sans attaquer le plein emplois, t'as qu'à faire comme les voleurs de libéraux au fédéral, vider la caisse d'assurance-emplois et limiter son accès aux travailleurs qui n'ont pas d'emplois en créant un pacquet de règlementations débiles... Pi calisse, je suis pas pqiste! Mais y faut avouer que je vote Bloc au fédéral.
Alexandre Bouvier
Un camarade qui a bien du mal a encaisser les conneries de certains "droitistes".
Rédigé par : Alexandre Bouvier | juin 13, 2005 à 02:25 AM
Zub, le model de notre système de santé québecois n'est pas un produit de la Révolution Tranquille comme certains droitistes ici pourraient le laisser entendre. C'est une importation du système de santé de la Saskatchewan que le fédéral a implanté dans le reste des autres provinces (dans les années 70 je crois). Normalement le système est financé par des capitaux publics, donc de l'état québecois et canadien. Le système a écorché d'importantes coupures de la part du gouvernement fédéral durant les dernières années... (une coupure de 24 milliards en 2002!) et c'est un peu ça le problème, un manque de ressources humaines et un sous-financement du fédéral. Pi là on dit qu'avec l'assurance privé, du jour au lendemain le personnel déficitaire dans le système public va être capable "d'arrondir ses fins de mois" dans le privé tout en gardant le financement public et les ressources humaines déja disponibles... je la trouve pas drôle moi en tout cas. Faire marcher deux systèmes ça demande du monde... En Suisse ils sont capable parce que les ressources humaines sont abondantes... PAS ICI!!!
Alexandre Bouvier
Un camarade qui a un logique.
Rédigé par : Alexandre Bouvier | juin 13, 2005 à 02:37 AM
N'étant pas quebéquois mais tout simplement français, j'ai du mal à suivre certain de vos raisonnements. Pour moi, atavisme ou habitude, le rôle de l'état est de fair en sorte que l'ensemble de la population s'y retrouve. bon d'accord en france, en ce moment, on commence à avoir un raisonnement à l'"américaine".
En 1945 a été mis en place un système de santé "révolutionnaire", ou simplement normal. Les salariés et le patronat participaient à égalité.
Ce système, auquel s'y est attaqué De Gaule en premier, a été mis à mal au fil des années.
Il permet néanmois à la population d'avoir une couverture maladie relativement correcte.
Par exemple, dans mon cas, il a été possible de me faire opérer d'une hanche, avec mise en place d'une prothèse et réeducation, sans que j'ai eu à débourser le moindre euro. Tout en ayant mon salaire de verser, je suis resté 3 mois en arret de travail.
Il est normal que le patronat paye. Ce sont quand même les salariés qui créent les richesses de l'entreprise. les patrons seuls ne font que se servir dans les caisses.
Je vous choque peut être, mais un patron sans salariés ne peut pas faire tourner "son" entreprise.
Rédigé par : Zub | juin 13, 2005 à 10:38 AM
La dernière phrase ressemble drôlement à du marxisme. :p Mais c'est très vrai que même au Québec depuis 20 ans, la fiscalité demande de moins en moins la part d'impôts des entreprises pour le mettre sur les travailleurs.. Rappelons-le, Au Québec les travailleurs sont dans les plus impôsés en Amérique du Nord alors que plus de 4500 entreprises au Québec payent moins de 1.75 % d'impôts (la moyenne étant de 8,6%)!!!!!!!
En 1960, la fiscalité était partagé à 50% pour les entreprises et 50% pour les travailleurs.
en 2005, la fiscalité est partagé à 20 % pour les entreprises et 80 % pour les travailleurs...
Durant une période de croissance sans précédents, le gouvernement du québec s'est retrouvé avec d'importants manques d'agents pour boucler son budget! On peut très bien savoir pourquoi. Ce n'est pas à cause que l'état gère mal le social, c'est plutôt parce qu'elle ne sait pas gèrer correctement la fiscalité... Et cela et dû selon moi à la mondialisation néolibérale. Vous avez TRÈS TRÈS bien fait de rejeter la constitution européenne.
Alexandre Bouvier
Un camarade qui est vraiment sur le cul.
Rédigé par : Alexandre Bouvier | juin 14, 2005 à 01:56 AM